POUR DISTRIBUTION IMMÉDIATE
Jeudi 16 juin 2022
New York, New York – Le jeudi 16 juin, Inclusion Canada s’est joint à ses partenaires dans le domaine du handicap, Inclusion International et ARCH Disability Law Center, pour organiser une séance parallèle lors de la 15ème Conférence des États Parties (CEP) à Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées (CDPH).
« Le canari dans la mine de charbon: l’élargissement de l’aide médicale à mourir (AMM) au Canada. » Les récentes modifications apportées à la Loi permettent désormais aux personnes qui ne sont pas en phase terminale d’être euthanasiées, à condition d’être en situation de handicap ou d’être atteintes d’une maladie handicapante. Le gouvernement canadien a été critiqué pour avoir fait de la mort une option viable au lieu de fournir aux personnes en situation de handicap les soutiens et services nécessaires pour garantir une qualité de vie.
« En tant que parente d’une jeune femme ayant une déficience intellectuelle, je suis terrifiée par l’impact de La loi canadienne sur l’AMM, a déclaré Robin Acton, présidente d’Inclusion Canada. Il est ironique de penser que nous sommes réunis avec la communauté internationale pour attester les droits des personnes en situation de handicap et promouvoir leur avancement et que sommes obligés d’avertir le monde de la situation qui prévaut au Canada afin qu’elle ne devienne pas un modèle pour d’autres. »
Des activistes internationalement reconnus en matière de handicap et de droits de la personne, y compris Gerard Quinn, Rapporteur Spécial sur les droits des personnes handicapées, ont partagé les préoccupations des intervenants canadiens. M. Quinn a dénoncé la menace que posait cette loi canadienne, soulignant que le handicap ne devait jamais justifier la mise à mort d’une personne.
Depuis l’adoption du projet de loi C-7, Loi canadienne sur l’AMM, « nous sommes scandalisés par le nombre infini d’exemples concrets de personnes en situation de handicap dont la mort a été approuvée non pas pour des raisons médicales, mais pour une incidence disproportionnée de la pauvreté qui entrave leur accès aux mesures de soutien nécessaires pour mener une vie de qualité, a déclaré Krista Carr, vice-présidente à la direction d’Inclusion Canada. Nous avons averti le gouvernement que c’est ce qui se passerait si la loi était adoptée. Combien faudra-t-il encore voir mourir de Canadiennes et de Canadiens en situation de handicap avant que le gouvernement n’écoute et fasse marche arrière? »
L’événement a suscité beaucoup d’intérêt dans le monde, avec 237 personnes, dont des représentants de plus d’une douzaine de pays, dont le Japon, le Mexique et la Nouvelle-Zélande. C’est l’un des événements parallèles les plus fréquentés de l’histoire du CEP.
Le Inclusion Canada poursuivra ses interventions non seulement au Canada avec ses partenaires du domaine du handicap mais encore et au niveau international, contestant cette loi fondée sur le capacitisme et luttant pour la vie des personnes en situation de handicap.
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Personnes contacts pour les médias:
Marc Muschler, Inclusion Canada,
416-661-9611 ext. 232
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