Les 21 et 22 novembre 2023, Inclusion Canada et Personnes d’Abord du Canada ont tenu leur 14ème Forum des politiques fédérales sur l’inclusion.

La 1ère journée du Forum avait pour  thème : l’Inclusion au travail.  Nous avons approfondi la question d’emploi pour les jeunes et discuté du rôle de la Stratégie fédérale d’emploi dans la création de possibilités professionnelles plus inclusives pour les personnes ayant une déficience intellectuelle. 

La deuxième journée avait pour thème :  Justice pour tous.  Nous avons examiné le rôlede la police,  des tribunaux et  du système correctionnel dans la prestation d’un accès équitable à la justice pour les personnes ayant une déficience intellectuelle.

Cette année, le Forum s’est tenu en deux demi-journées, devenant ainsi plus accessible pour un plus grand nombre de personnes du pays.  Cela nous a également permis d’offrir une vaste gamme d’éléments d’accessibilité comme la traduction simultanée en français, l’ASL, la LSQ, le sous-titrage CART en anglais et en français.  De plus, toutes les participantes et tous les participants inscrit·e·s  ont reçu un enregistrement de l’événement.   

1er jour – Inclusion au travail

La journée a débuté par une reconnaissance territoriale  suivie d’un sommaire de l’accessibilité par Donna Brown, première vice-présidente de Personnes d’Abord du Canada.  

Puis, Dewlyn Lobo, présidente de Personnes d’Abord du Canada et Robin Acton, présidente d’Inclusion Canada ont prononcé les discours d’ouverture. 

De haut en bas, de gauche à droite :  interprète ASL, interprète LSQ, Robin Acton, Donna Brown, Dewlyn Lobo.

L’honorable Kamal Khera, ministre de la Diversité, de l’Inclusion et des Personnes handicapées a prononcé le discours d’ouverture.  Elle a parlé de la Journée internationale des personnes handicapées, des Nations Unies, et du thème de cette année « Unis dans l’action ».  Elle a souligné l’importance d’une approche gouvernementale globale afin de créer un Canada plus inclusif, plus accessible et plus diversifié.    

La ministre  Khera a retracé d’importantes étapes comme l’adoption de la Loi Canadienne sur l’accessibilité et la récente législation qui a créé la Prestation Canadienne pour les personnes handicapées.  Elle a invité la communauté à participer à la consultation en ligne Partager des idées : le règlement sur la Prestation canadienne pour les personnes handicapées.  

Kamal Khera, ministre de la Diversité, de l’Inclusion et des Personnes handicapées, assise devant deux drapeaux du Canada, Les sous-titres anglais et français sont affichés sur l’écran devant elle. On aperçoit également les interprètes en ASL et LSQ.  

Discours d’ouverture de la 1ère journée

Kiana Scott a été  la conférencière principale de la première journée.  Kiana, jeune femme du Manitoba, a partagé ses idées et ses expériences vécues en tant que personne autiste.  Elle a également retracé sa quête d’emploi à Winnipeg.  Kiana a parlé de son travail chez IKEA et a expliqué comment l’application Routine Factory l’avait aidée à gérer son emploi du temps au travail et à la maison.

Kiana Scott sourit à la caméra.  Elle porte un casque d’écoute  rouge et bleu.  Les interprètes en ASL et LSQ sont également visibles sur l’écran.

Nous avons ensuite  regardé la vidéo d’un jeune homme du Nouveau-Brunswick, Owen.  Owen travaille dans le bâtiment.  Son superviseur et lui discutent de son parcours d’emploi et du fait que toute personne, en situation de handicap ou non, devrait pouvoir compter sur un véritable salaire.

Assis dans un site de construction, Owen Beale s’adresse à la caméra.  Il porte un casque, des lunettes de protection et un gilet réflecteur jaune et orange.  Les interprètes en ASL et LSQ sont également visibles à l’écran.

1ère séance: Attendre davantage, exiger mieux:  emploi des jeunes et succès professionnels

Takara Lockyer, présidente du Comité jeunesse de Personnes d’Abord du Canada a donné le coup d’envoi des présentations.  Elle a raconté les difficultés éprouvées en ne recevant pas le soutien dont elle avait besoin dans son école de design. Elle a également raconté   son expérience de travail positive chez Walmart  ainsi que ses aspirations en matière de supervision.   Takara dirige aussi une petite entreprise,  Takara’s Creative Designs, où elle crée des T-Shirts, des tasses et d’autres produits personnalisés.    

Ce fut ensuite le tour d’Anne McWhir, une parente albertaine.  Elle a retracé l’histoire de son fils Steven et le rôle important que le travail rémunéré a joué dans sa vie.  Nous avons appris comment, grâce à son expérience professionnelle, Steven a acquis la résilience qui l’a conduit vers un emploi permanent à temps plein  chez Alta Gas.   Pendant la pandémie, Steven a dû se mettre en invalidité de longue durée mais sa famille est convaincue que les compétences de vie acquises grâce à son travail le soutiendront dans le prochain chapitre de son existence.

Ce fut ensuite le tour de Carolyn Tinglin, directrice exécutive de  Youth Alliance for Intersectional Justice.   Elle a présenté le Youth Employment Futures Program qui lie les  jeunes noirs et les  jeunes racisés en situation de handicap à un emploi valorisant.  À travers des histoires et des citations, Carolyn a souligné l’importance du mentorat  et la sensation « d’être à la fois ignoré·e et constamment ciblé·e »  (citation d’Amiri Baraka).

La présentation de Carolyn en Power point est disponible en anglais.

Shawna Francis est directrice provinciale d’Inclusive Post-Secondary Education, Inclusion Alberta. Elle a expliqué le rôle capital de l’éducation inclusive dans la quête d’un emploi inclusif.  Elle a insisté sur l’importance de posséder une expérience postsecondaire inclusive,  authentique et pouvant garantir aux étudiants en situation de handicap  les mêmes réussites et difficultés que leurs camarades.    

La présentation de Shawna en Power point est disponible en anglais.

Et pour terminer, nous avons entendu Rhonda Fernandes, directrice générale de Jeunesse Innovation en matière de compétences, Direction générale des compétences et de l’emploi. Elle a  parlé des programmes fédéraux en vigueur, expliquant comment ils  harmonisent le soutien accordé aux besoins personnels des participants.  Elle a souligné l’importance des programmes qui aident les gens non seulement à obtenir des emplois mais encore  à les conserver.   Rhonda a  disserté sur l’écoute les personnes ayant une expérience vécue, le soutien aux  employeurs,  l’adaptation au travail à distance et le besoin d’un soutien de qualité en santé mentale.   

Conférencières  de la 1ère séance sur l’écran Zoom :  D’en haut à gauche jusqu’en  bas à droite :   Rhonda Fernandes, Rachelle Hole (animatrice), une interprète en ASL, Takara Lockyer, Anne McWhir, Shawna Francis, une interprète en LSQ.  Absente sur la photo :  Carolyn Tinglin.

2ème séance:  Je veux un emploi : Concevoir une stratégie nationale d’emploi qui me convienne

Tina Millar, présidente de  People First of Saskatchewan,  siège au Conseil d’administration de personnes d’Abord du Canada.  Elle a  lancé  la 2ème séance. Sous forme d’entrevue-dialogue,  Tina et sa personne de soutien, Catherine Rodgers,  ont conjointement modélisé une participation inclusive et significative.  Tina a raconté l’expérience qu’elle a vécue en étudiant pendant six ans à temps partiel  pour obtenir un certificat universitaire d’aide à l’éducation. Et tout en étudiant, Tina a commencé à travailler chez Safeway et s’est impliquée dans le syndicat de l’entreprise.  Elle a expliqué comment les syndicats encouragent l’emploi des personnes en situation de handicap et a invité d’autres personnes à y adhérer.  

Paula Fleming est une mère du Nouveau-Brunswick.  Elle a raconté comment elle élevait sa fille Olivia et le rôle qu’Inclusion NB avait joué en aidant Olivia à aller travailler.  Paula a souligné l’importance d’avoir un·e intervenant·e  susceptible d’aider les employeurs à non seulement comprendre le handicap mais encore à savoir comment l’accommoder.   

Ce fut ensuite au tour de Maureen Haan, présidente et directrice générale du Conseil canadien de la Réadaptation et du Travail (CCRT), de prendre la parole.  Le CCRT a mené à travers le pays des consultations communautaires sur la Stratégie d’emploi pour les personnes en situation de handicap. Maureen a dévoilé ce que le CCRT avait entendu au cours de ces consultations, y compris quelques points percutants :

  • Besoin d’un soutien pour les employeurs et les demandeurs d’emploi.
  • Lacunes dans le recrutement, l’obtention d’un emploi et les accommodements dans l’emploi.
  • Grand besoin de mesures de soutien comme les garderies et les transports pour permettre aux personnes de travailler. 

La présentation de Maureen en Power point est disponible en anglais.

Eppo Maertens a terminé la journée avec sa présentation.  Eppo est directeur des politiques, Accessibilité et inclusion au marché de  travail, Emploi et Développement social Canada.  Il a expliqué l’élaboration de la Stratégie d’emploi pour les personnes en situation de handicap en mettant l’accent sur les trois objectifs de cette stratégie :   

  • aider des personnes en situation de handicap à trouver et à conserver des emplois, à progresser dans leur carrière ou à devenir des entrepreneurs;  
  • aider les employeurs à diversifier leur main-d’œuvre  en créant des  milieux de travail accessibles et inclusifs
  • et accroître les ressources, la capacité et la portée des organismes et des personnes qui cherchent à appuyer l’inclusion des personnes  des personnes en situation de handicap et l’accessibilité. 

Eppo a également abordé les initiatives fédérales comme le Fonds d’intégration et les investissements financiers qui ont été créés pour mettre en vigueur ces objectifs par le biais de ces programmes.   

La présentation d’Eppo en Power point est disponible en anglais et en français.

2ème jour – Justice pour tous

La 2ème journée a débuté par une reconnaissance territoriale et par des discours d’ouverture de Donna Brown, 1ère vice-présidente de Personnes d’Abord du Canada et de Moira Wilson, vice-présidente d’Inclusion Canada. 

Moira Wilson s’adresse à la caméra.  Elle porte un casque d’écoute noir et des lunettes.  Les interprètes en ASL et LSQ sont également visibles à l’écran.  

Discours d’ouverture de la 2ème journée

Ce fut ensuite le tour de notre conférencière invitée, la professseure Janine Benedet.  Mme Benedet a axé sa recherche sur les réponses juridiques à la violence sexuelle  faite aux femmes.  En 2020, elle a agi comme  conseillère juridique d’Inclusion Canada qui est intervenue auprès de la Cour suprême du Canada dans l’affaire R. contre Slatter. 

Janine Benedet parle à la caméra.  Elle porte un chandail bleu sur un chemisier noir à pois.  Des interprètes en ASL et LSQ sont également visibles à l’écran.

La professeure Benedet a expliqué l’affaire Slatter et raconté l’agression sexuelle subie par une jeune femme ayant une déficience intellectuelle.   Elle a exposé  la grande importance de cette affaire :

  • L’incidence de la violence sexuelle est très élevée chez les femmes et les filles ayant une déficience intellectuelle – 4 fois plus que chez les femmes qui ne sont pas en situation de handicap; 
  • Les femmes ayant une déficience intellectuelle ont moins tendance à rapporter les agressions sexuelles et  sont susceptibles d’être moins crues lorsqu’elles le font;
  • Aucune femme n’est à l’aise dans un procès pénal et encore moins les femmes ayant une déficience intellectuelle. 

La professeure Benedet a également abordé les composantes à changer pour nous assurer que les femmes ayant une déficience intellectuelle bénéficient d’un accès égal à la justice :

  • Le système de justice pénale doit cesser de traiter les femmes ayant une déficience intellectuelle comme des enfants (de les infantiliser).  Les tribunaux parlent souvent de l’âge mental des gens.   Ils pensent les aider en disant cela mais en fait, ils les humilient – ils les privent de leur dignité et de leur respect .  Ils les incitent à croire qu’ils ne sont pas des témoins fiables en cour.    
  • Le système de justice pénale doit faire preuve de prudence lorsqu’il privilégie les témoignages d’experts.  Les femmes ayant une déficience intellectuelle ne devraient pas avoir  à répondre à des questions personnelles ni subir des tests dont sont exemptés  les autres témoins qui ne sont pas en situation de handicap.   .
  • Le système de justice pénale devrait envisager  la capacité d’une personne de consentir à un acte sexuel en fonction de la situation,  au lieu de se contenter d’un  « tout ou rien ».  Dire qu’une femme ayant une déficience intellectuelle est incapable de consentir à des relations sexuelles,   c’est mettre l’accent sur ses limites.  Cela lui enlève aussi la capacité d’établir une relation au sein de laquelle elle pourrait consentir à des actes sexuels.    

En savoir davantage sur l’intervention d’Inclusion Canada (anciennement l’Association canadienne pour l’intégration communautaire) dans l’affaire Slatter (en anglais).

Pour plus de détails sur les travaux de la professeure Benedet, consultez le site Sexual Assault of Women and Adolescent Girls with Mental Disabilities(en anglais)

3ème séance:  Les services policiers et les prisons :  Les droits et les réalités des personnes ayant une déficience intellectuelle  

Chris Rowley a lancé la troisième séance.  Chris est  le 2ème vice-président de Personnes d’Abord du Canada. Il a raconté son interaction directe avec la police et son arrestation.  À l’époque, Chris militait dans un camp de personnes sans-abri.  Lors de son arrestation, Chris avait décidé de dévoiler son handicap afin que la police puisse mieux le comprendre.  Il a également souligné le rôle important qu’avait joué son système de soutien en l’aidant à naviguer dans ces dédales.  Il a expliqué comment les droits de la personne, le handicap, la pauvreté, la justice et l’action policière s’entrecroisent, provoquant de nombreuses failles où les gens tombent    pendant ces incidents. 

Billie Jack est directrice exécutive d’Advocacy and Family Initiatives d’Inclusion Alberta.  Elle a raconté l’histoire d’un jeune homme ayant une déficience intellectuelle menacé d’expulsion en raison d’accusations criminelles portées contre lui.  Billie a décrit le préjudice et le manque de soutien subis par ce jeune homme  dans le système judiciaire.  La police, a-t-elle affirmé, devrait prioriser la compassion, l’inclusion et des services de soutien adaptés aux besoins individuels des personnes.     

Ce fut ensuite le tour de Chris Fillion.  Coordonnateur de programmes auprès de Visons and Voices, Chris a raconté son vécu en tant que personne atteinte du  TSAF ainsi que  l’aide apportée à d’autres par l’intermédiaire de Visions and Voices.  Il a expliqué qu’au cours de leur interaction avec le système judiciaire les personnes ayant une déficience intellectuelle  ne comprenaient pas toujours complètement ce qui se passait.  D’où l’importance pour les policiers et les avocats d’adopter un langage clair pour expliquer la situation.  Chris a également évoqué les questions systémiques comme le manque d’accès au téléphone ou à des transports  fiables qui  empêchent les personnes en situation de handicap de respecter leurs conditions de probation.  Il a expliqué qu’il fallait davantage de soutiens pour aider les personnes ayant une déficience intellectuelle à bénéficier d’un traitement équitable dans le système judiciaire.   

Et pour terminer nous avons entendu Bev Pitcher, administratrice de programme régional pour l’Ontario,  Service correctionnel Canada. Bev a expliqué le Modèle de Programme correctionnel intégré  (MPCI).  Ce programme adapté est conçu pour accommoder des  personnes ayant divers besoins de santé ou de troubles d’apprentissage ou de situations de handicap. En adaptant une approche souple et en utilisant des trousses de ressources, les animateurs sont en mesure de travailler efficacement avec les délinquants aux besoins divers.    

Conférencière et conférenciers de la 3ème séance sur l’écran Zoom :  D’en haut à gauche jusqu’en bas à droite : Kim McIntyre-Leighton (animatrice),  une interprète en ASL, une interprète en LSQ, Bev Pitcher, Billie Jack, Chris Fillion et  Chris Rowley

4ème séance: Tribunaux et système correctionnel :  Accès et équité dans le système judiciaire

Russ Hilsher est impliqué dans Visions and Voices, bureau de conférenciers d’adultes atteints du trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale (TSAF).  Russ a raconté sa mauvaise expérience avec le système judiciaire dont il s’est sorti grâce à son réseau de soutien. Il a expliqué que les personnes ayant une déficience intellectuelle sont sur-représentées dans le système judiciaire.  Une meilleure formation de la police et des agents du système correctionnel s’impose à tous les niveaux, a-t-il ajouté.

Nous avons ensuite entendu Bluesette Campbell. Bluesette,  est une mère présidente  d’Inclusion Saskatchewan. Avec la permission de son fils, elle a raconté l’expérience de  sa famille avec le système judiciaire.  Elle aimerait, a-t-elle expliqué, faire partie d’un monde où nous nous pourrions collectivement tirer des leçons des expériences vécues et  c’est en racontant nos histories que nous pourrons y arriver.  Elle a dénoncé les obstacles auxquels sa famille a été confrontée, notamment se voir refuser l’accès à des documents en langage clair et devoir traiter avec des policiers, des procureurs, des enquêteurs et des juges aux  convictions fondées sur le capacitisme et manquant de sensibilisation et de formation.      

C’est David Rosenfeld qui a été le dernier conférencier de la journée.  David R. est l’avocat qui a représenté David Weremy dans un recours collectif contre le Centre manitobain de développement –  grande institution où vivaient de nombreuses personnes ayant une déficience intellectuelle.     Il a expliqué que de nombreuses personnes  ont été physiquement, sexuellement et émotionnellement blessées dans ce centre manitobain.  L’institution fermera ses portes en 2024.  La première ministre du Manitoba a présenté ses excuses aux survivants de cet établissement (en anglais).  Des fonds ont été réservés pour aider les survivants à raconter leur histoire et pour soutenir les personnes en situation de handicap au Manitoba.  En tant qu’avocat, David R. a évoqué les différentes mesures de soutien utilisées pour s’assurer que David Weremy comprenne la procédure judiciaire et y participe pleinement.  Et notamment, utiliser un langage clair, accorder du temps supplémentaire, avoir une aide à la communication.   Il a expliqué que les tribunaux doivent respecter les lois sur les droits de la personne et encourager les gens à réclamer des accommodements à ce titre.

En savoir davantage sur le règlement du procès du Centre manitobain de développement (en anglais).

Conférencière et conférenciers de la 4ème séance sur l’écran Zoom :  D’en haut à gauche jusqu’en bas à droite : une interprète en LSQ, une interprète en ASL, Kurt Goddard (animateur), Bluesette Campbell, David Rosenfeld et  Russ Hilsher

Bilan et clôture

Krista Wilcox est la directrice générale du Bureau de la condition des personnes handicapées.   Elle s’est jointe à Shelley Fletcher (directrice exécutive de Personnes d’Abord du Canada) et à Krista Carr (vice-présidente à la direction d’Inclusion Canada) pour faire le bilan de l’événement de cette année et en dégager quelques-uns des principaux enseignements acquis.    

D’en haut à gauche jusqu’en bas à droite:  une interprète en  ASL, Shelley Fletcher, Krista Carr, une interprète en LSQ

Inclusion Canada et Personnes d’Abord du Canada remercient sincèrement toutes celles et ceux qui ont consacré leur temps et leur expertise à la réalisation de cet événement.  Nous tenons également à remercier la collectivité d’être venue écouter, apprendre et agir pour créer un Canada plus inclusif.